jeudi 5 septembre 2013

Le Monstre Timide (L.Varlet & R.Martinache), album jeunesse, enfin disponible!

samedi 9 février 2013


Nina par famillevarlet

lundi 2 avril 2012

Publication de la pièce "Un jour La nuit"



Depuis hier, 1er avril -et ce n'est pas une blague!- la pièce de théâtre "Un jour La nuit" est disponible à la vente chez Lulu.com!
Elle bénéficie d'une superbe couverture exclusive réalisée par Rodolphe Martinache, une première invitation vers la magie...!
Vous pouvez dès à présent la commander en ligne en suivant le lien ci-dessous, au prix indicatif de 6€*.
(Re)vivez la magie en famille, entre amis, avec vos enfants, ou en toute individualité, dans l'intimité d'une obscurité vespérale... La lecture peut se vivre sous des formes infinies!

Pour acheter le livre, c'est ici!

* (TVA non comprise. De même, les frais de port pour un exemplaire s'élèvent à 3,99€. Préférez donc les commandes groupées, si cela vous est possible)

Le livre est accessible aux jeunes (bons) lecteurs à partir de 8 ans, la pièce "charnelle" est elle visible dès 5 ans.

dimanche 24 janvier 2010

(Re-) Conquête Elémentaire

(petit inédit tout frais de maintenant... 00h37)


Être l’enfant noyé sous le flot de ses pleurs
Mais émerger enfin des vagues de mémoire
S’élever vers la lune, en nuage, en espoir
Reconquérir les eaux, désaltérer sa fleur

Être l’homme atterré à l’âme ensevelie
Mais reprendre racine où s’enterrent les peurs
Ressemer l’énergie sous celle qui se meurt
Reconquérir la terre et cultiver la vie

Être l’amant brûlé, consumé par sa flamme
Mais conserver la braise au cœur de cendres grises
Ranimer la chaleur en caresses éprises
Reconquérir le feu pour l’offrir à sa Dame

Être fou, étouffé de cris, d’écrits d’adieu
Mais retrouver le souffle et taire l’oraison
S’envoler en parole, en sage déraison
Reconquérir les airs, vents déviés, vous envieux.

Et nous deux.
                        

vendredi 22 janvier 2010

La Nuit, L'Ami



(chanson extraite d'une pièce de théâtre pour enfants, Un Jour La Nuit, jouée pour la première fois par les Femmes S'Entêtent, compagnie théâtrale de Linselles,  le 5 juin 2002. Des extraits -ou l'intégralité?...- de la pièce prochainement sur ce blog!)

Quand la lumière s’éteint, on attend le matin
Bambin n’a plus d’ennui, c’est l’ami de la nuit
Quand le noir de satin l’emporte par la main
Ses rêves ne sont plus gris, c’est l’ami de la nuit

La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Un manteau de folie qui réchauffe la vie
La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Bambin n’a plus d’ennui, c’est l’ami de la nuit

Quand vivent les couleurs dans les yeux du dormeur
Bambin, même à minuit, est l’ami de la nuit
Les rêves n’ont pas d’heure, et Bambin n’a plus peur
L’aujourd’hui se finit, c’est l’ami de la nuit

La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Un manteau de folie qui réchauffe la vie
La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Bambin s’est endormi, c’est l’ami de la nuit

Quand les étoiles veillent, la magie se réveille
La lune est sans souci, c’est l’amie de la nuit
Quand leur enfant sommeille, les parents s’émerveillent
Bambin est endormi, c’est l’ami de la nuit

La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Un manteau de folie qui réchauffe la vie
La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Bambin, grand ou petit, est l’ami de la nuit

Quand les enfants sont grands, qu’ils deviennent parents
On peut croire qu’ils oublient d’être amis de la nuit
Ce sont de grands enfants qui rêvent pour l’enfant
Bambin, leur tout petit, est l’ami de la nuit

La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Un manteau de folie qui réchauffe la vie
La nuit c’est de l’amour, du repos pour le jour
Un grand tour de magie, la nuit reste l’ami

jeudi 21 janvier 2010

Le Règne Passé de l'Araignée


Dans mon jardin à l’abandon
Triste mémoire et feu passion
Se tissent toile où je me perds
Où je vais, les deux font l’épeire.

Là où le désordre a régné
Tout s’est lié pour me piéger
Prenez la fuite, espoirs maudits
Dans les filets de l’araignée !

Dans mes champs vides en jachère
Les chants trop lourds restent à terre
Découpés à coups de regrets
Le faucheux guette dans les prés.

Hurle à la lun’, sombre mémoire
Ou fuis vers l’avant, si tu l’oses
Tu es trop pleine, noire histoire,
Derrière toi court la lycose !

Et pour te noyer dans ta bulle
De solitude, anachorète,
Elle t’enrobe de sa tulle
Et t’y maintient, l’argyronète…

Même en mon home, esprit fermé
Où les recoins sont des refuges
Le rêve enfoui s’autogénère
Et s’y repaît la tégénaire…

Et prisonnier de l’hier-soir
Je sacrifie mes voluptés
Car le mal n’est plus dévoré
Endeuillé par la veuve noire.

Rampez, aujourd’hui, noires reines
Rompez les rangs, fuyez, mourez !
C’est la débacle de mes peines
L’arachnicide à coups de pieds !

mardi 19 janvier 2010

Demon

Relief illustration from Stéphanie V.

Toi, mon Démon, mon diable au corps
Achète-moi, je vends mon âme
Contre la tienne, un simple don
Fait au paradis satanique

Explose mes envies dehors
Prends ma vie pour nourrir la flamme
Embrase mes nuits qui seront
-Méfie-toi- méphistophalliques

Erige notre éternité
Sur cette infernale émotion
Qui joue des feux comme du sang
Qui fait le désir amoureux

Casse ma simple humanité
Démonte-moi, tendre Démon
Et rétablis le doux dément
Le fou aimant, l’amant du feu

Mon âme damnée, éperdue
Se retrouve sans purgatoire
En errance libératrice
Toi, mon Démon, tu m’accompagnes

Dans la traversée de mes nues
Dans ta nudité d’ostensoir
Dans l’amour porté à nos vices
Toi, mon Démon, toi, ma compagne

Laisse ma main gravir tes monts
Mettre tes dessous en dessus
Ma pudeur, je ne sais qu’en faire
Ma peur s’attend à n’être pas

Enflamme-toi, mon doux Démon
Ne sois pas mon ange déçu
Dans notre montée aux enfers
Vers le plus léger des trépas